jeudi 21 avril 2022
Jean-Pierre Leloir
mercredi 20 avril 2022
Lecture
Deuxième partie de L’Idiot : beaucoup d’agitation et de confusion accentuée encore par l’intervention de nombreux personnages pas toujours faciles à identifier. Au milieu de ce chaos hystérique, le prince Muichkine ne cesse de fasciner par sa manière de suivre sans jamais s’en écarter sa voie personnelle qui se dessine à travers chacune de ses réactions. Il ne semble pas guidé par de grands principes abstraits (moraux ou religieux) mais semble au contraire réagir en tâtonnant et en hésitant, comme s’il inventait dans l’instant une certaine manière de se comporter vis-à-vis du monde extérieur. C’est ce qui donne à ses interlocuteurs l’impression d’avoir tantôt affaire à un naïf un peu simplet ou au contraire à une personne d'une grande lucidité capable de déjouer calmement les manœuvres les plus tortueuses.
PS : pas réussi à trouver le roman dans mon édition sur Internet. Celle-ci, datée de 1947, est celle qui s'en rapproche le plus.
mardi 19 avril 2022
Images d'Iggy
Des clichés inédits de Crazy Iggy ont refait surface. Les photographies ont été prises par Bud Lee en août 70 lors d'un concert à l'Ungano’s de New York qui est resté dans les annales. On peut entendre un témoignage sonore de la bataille ici. Si vous souhaitez investir dans l'art, vous pouvez éventuellement réserver un tirage limité ici.
(Via Dangerous Mind)
lundi 18 avril 2022
L'escalade permanente
Allons-nous finir par nous habituer à cette accumulation cauchemardesque de menaces qui semble aller crescendo depuis les annonces quotidiennes du nombre de morts au début du premier confinement jusqu’aux images de la guerre en Ukraine en direct live. Que va-t-il se passer au prochain épisode ? Fascisme en France ? Suicide climatique collectif ? Troisième guerre mondiale nucléarisée ? A force de crouler sous les motifs d’inquiétude, le risque serait de sombrer dans une indifférence généralisée. D’ailleurs, n’est-ce pas déjà un peu commencé ?
dimanche 17 avril 2022
samedi 16 avril 2022
Dans la galerie virtuelle du GFIV
Wassily Kandinsky, Kleine Welten VI, 1922
Sandro Botticelli, Portrait of Simonetta Vespucci, 1476
vendredi 15 avril 2022
Lecture
Mirbeau a défendu les idéaux anarchistes sans s'affilier à un groupe. En peinture, il prit parti pour l'avant garde contre les académismes de son temps. Collectionneur, il fit preuve d'un goût très sûr (en achetant par exemple Les Tournesols de Van Gogh). Zola salua en lui "le justicier qui a donné son cœur aux misérables et aux souffrants de ce monde." C'est bien joli, mais de belles idées et des engagements respectables (défense de Dreyfus, d'Oscar Wilde) ne débouchent pas toujours sur de la bonne littérature.
Lisons les premières lignes de ce roman, cela trompe rarement.
"L'été, la mode, ou le soin de sa santé, qui est aussi une mode, veut que l'on voyage. Quand on est un bourgeois cossu, bien obéissant, respectueux des usages mondains, il faut à une certaine époque de l'année, quitter ses affaires, ses plaisirs, ses bonnes paresses, ses chères intimités, pour aller, sans trop savoir pourquoi, se plonger dans le grand tout."
Nous voilà rassurés.