samedi 7 mai 2022

vendredi 6 mai 2022

A la rencontre de Suzanne Muzard

Au cours d'une déambulation sur Internet, je tombe sur cette photographie, jamais vue auparavant : André Breton et Suzanne Muzard, rue Fontaine, 1929. Auteur inconnu. La beauté moderne de la jeune femme est frappante. Comment se fait-il que je n'ai jamais rencontré ce nom qui appartient, semble-t-il, à la galaxie surréaliste et au cercle très rapproché voire franchement intime d'André Breton ? Il y a un #suzanne muzard. Je clique dessus et je découvre d'autres images fascinantes comme celles-ci. 





Je trouve également une notice en anglais que je passe à la moulinette google traduction. Elle nous en apprend un peu sur cette personne.
"Suzanne Muzard (1900-1992), a rencontré Breton en 1927 et s'est engagée dans des jeux et des dialogues surréalistes et a créé des œuvres d'art jusqu'en 1931 environ. Breton a commencé une relation amoureuse avec Muzard peu de temps après la fin de sa liaison avec l'auteur surréaliste Lise Deharme. Bien que Muzard ait épousé l'écrivain Emmanuel Berl en 1928, elle a continué à voir Breton et on pense que leur relation brève mais tumultueuse a inspiré son poème de 1931 Union Libre [« Union libre »]. On pense également que Muzard est mentionné dans l'œuvre de Breton de 1932 Les Vases Communicants, comme "X"." 

jeudi 5 mai 2022

Mort d'un super-héros

 


Je connais mal le travail de Neal Adams et les comics de super-héros en général mais le nom de ce dessinateur avait retenu mon attention. Pour moi, il représentait cette force graphique très impressionnante que j'aimais bien retrouver lorsque j'achetais des Batman pour mon fils dans une librairie spécialisée de la capitale. Il faudrait que je retrouve ces numéros qui doivent se trouver dans un carton quelque part. 

mercredi 4 mai 2022

Anniversaire stonien

 

Voilà, c'est fait. Exile On MainStreet a cinquante ans. Il fallait bien que cela arrive un jour. Il n'était pas certain que nous soyons là pour le voir et encore moins que Keith serait encore là également. Moi qui réécoute à chaque printemps l'album dans la voiture lorsque le soleil commence à réchauffer la carlingue, cette année, j'hésite. Je ne sais pas clairement ce qui me retient. Pourtant, des anniversaires de sortie de disques "historiques", on en a vu défiler un paquet. Oui, mais Exile a toujours eu un statut différent, et ceci dès sa sortie. Le truc a échappé à tout le monde et il n'a pas cessé de grandir, ce qui a d'ailleurs l'air de gonfler sérieusement Jagger qui aime bien garder le contrôle sur ce qu'il fait. Sauf que là, mec, ça te dépasse, ça nous dépasse, et le phénomène est difficile à cerner. On a le droit d'employer le mot "art" et même de se servir des théories esthétiques, là où les philosophes tentent de rendre compte d'un domaine où la raison est confrontée à ses limites. Si j'ose le remettre cette année (un demi-siècle !), on en reparlera peut-être.

mardi 3 mai 2022

Entre rêve et réalité

La traduction de L'Idiot que je suis en train de lire a été réalisée par G. et G. Arout en 1946. Ces initiales ne sont pas, comme je l'ai d'abord cru, celles d'un couple. Il s'agit en fait de Georges Arout et de son frère Gabriel. Au sujet des traductions des écrits de Dostoïevski (et des traductions en général), il existe parait-il deux écoles : d'un côté, ceux qui restent fidèles au texte original sans chercher à le rendre plus agréable ou plus clair et de l'autre ceux qui adaptent le texte pour en faciliter la lecture en français. Cette traduction semble appartenir à la deuxième catégorie ; la prose est fluide, rarement confuse, même lorsque les idées exprimées par l'auteur sont quelque peu obscures.

Extrait :


 

lundi 2 mai 2022

Lire au soleil

 

 

Dimanche ensoleillé avec une lumière sur le jardin qui donne envie de sortir lire dehors. Cette fois, les symptômes grippaux semblent s’éloigner pour de bon (après plusieurs fausses rémissions).