Deuxième partie de L’Idiot : beaucoup d’agitation et de confusion accentuée encore par l’intervention de nombreux personnages pas toujours faciles à identifier. Au milieu de ce chaos hystérique, le prince Muichkine ne cesse de fasciner par sa manière de suivre sans jamais s’en écarter sa voie personnelle qui se dessine à travers chacune de ses réactions. Il ne semble pas guidé par de grands principes abstraits (moraux ou religieux) mais semble au contraire réagir en tâtonnant et en hésitant, comme s’il inventait dans l’instant une certaine manière de se comporter vis-à-vis du monde extérieur. C’est ce qui donne à ses interlocuteurs l’impression d’avoir tantôt affaire à un naïf un peu simplet ou au contraire à une personne d'une grande lucidité capable de déjouer calmement les manœuvres les plus tortueuses.
PS : pas réussi à trouver le roman dans mon édition sur Internet. Celle-ci, datée de 1947, est celle qui s'en rapproche le plus.
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