De passage dans un village en pleine rurbanisation, je me souvenais avoir fait une pause très agréable à l'ombre des arbres dans un petit square à côté de l'église.
J'ai découvert en m'approchant qu'on avait remplacé le vieil escalier en pierre devant l'église par de nouvelles marches géométriques. Quelques pas encore et j'ai pu constater que le square avait totalement disparu. Les arbres également. Un parvis minéral s'étendait à la place.
Un tour sur Street view m'a confirmé que je n'avais pas rêvé : ce square bucolique avait bien existé.
Avant
Après
Les lieux ont conservé leur nom d'avant qui ne veulent plus rien dire. L'éradication s'est déroulée "rue des vergers". Les vergers ont disparu depuis longtemps. J'allais écrire qu'il ne reste plus un seul arbre. Le responsable de l'urbanisme aurait pu me corriger : il en reste un. Pour combien de temps encore ?
Bah, faut bien meubler les réunions du conseil municipal avec des questions de premier ordre et en confier la réalisation à "l'élu" idoine... ici, certainement un adepte du "bien dégagé derrière les oreilles".
RépondreSupprimerOk, mais pourquoi cet acharnement contre le végétal en général et les arbres en particulier ? On retrouve la même volonté d'éradication dans les jardins des zones pavillonnaires.
RépondreSupprimerNon, non, je blaguais... Je crois que quand tout est rasé, il n'y a plus d'entretien à programmer et effectuer (fini le ramassage des feuilles mortes qui ne se ramassent plus à la pelle)et, hop, les édiles se disent alors qu'ils font des "économies" et que, la vue dégagée, on peut mieux surveiller les allées et venues de l'électeur
RépondreSupprimerIl se passait peut-être des choses contraires aux bonnes mœurs, dans ce square la nuit venue :)
RépondreSupprimerIl ne faut jamais sous estimer la jobardise de nos élus. Ce déprimant exemple en est une nouvelle illustration.
RépondreSupprimerUne belle initiative, en tout cas, qui favorise le ruissellement des eaux, etc. (je serais curieux de voir l'état des villas plus bas lorsqu'il pleuvra une des ces pluies que le réchauffement nous réserve).