Solaris, Andreï Tarkovski (1972)
J'ai commencé par la version de Steven
Soderbergh. Celle de Tarovski est différente mais comme l'histoire est
exactement la même, il est relativement difficile de cerner avec précision ce qui diffère. La
version de 2002 tire du côté du glamour hollywoodien en creusant la
relation du couple à coups de flashbacks sur leur vie passée. Tarkowski semble se
concentrer essentiellement sur les enjeux métaphysiques de ce récit de SF. Aux alentours d'une
planète dont l'océan est un vaste cerveau, les images venues du passé prennent une troublante apparence de réalité. La question qui se pose est celle du
statut ontologique des personnes qui n'existent plus ailleurs que dans nos
souvenirs. Quelle est la nature de la relation que nous entretenons avec ces
constructions mentales ? Ce film étrange peut agir insidieusement sur le spectateur en l'amenant à douter de ses repères.
J'ai signé.
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